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En France 65000 enfants maltraités par an ! 5500 enfants victimes d'abus sexuels !

September 1, 2009

Pédophilie

le thème de la pédophilie est à la mode, tout le monde en parle, les média, le monde politique s’y intéressent, les colloques et les séminaires sur ce thème se multiplient.

Pourtant, ce mot et tout ce qu’il recouvre a longtemps été tabou, personne n’osait même le prononcer, et beaucoup n’en connaissent pas le véritable sens, le confondant souvent avec pédérastie ou homosexualité.

Qui sont les pédophiles?

Ce sont des individus attirés sexuellement par les enfants pré-pubères et même parfois très jeunes.

Au mois d’août 1996, le congrès de Stockholm, en pleine actualité belge, a mis en lumière l’ampleur du problème dans le monde.

Qu’en est-il aujourd’hui?

– on estime à plus d’un million le nombre d’enfants enlevés, achetés, contraints à se prostituer,

– la pornographie infantile se répand sous forme de revues et de vidéos qui banalisent la pédophilie dans le monde entier, aidée par les nouveaux moyens de communication,

– le tourisme sexuel se développe en Asie, en Amérique latine, en Afrique, et aujourd’hui plus près de nous en Europe centrale, et en Europe de l’Est.

– des statistiques  montrent qu’un pédophile agresse une soixantaine d’enfants en moyenne dans sa vie, et souvent plus de 100.

En France:

– 65000 enfants maltraités par an,

– 5500 enfants victimes d’abus sexuels,

Ces chiffres sont des données officielles, mais combien y-en a-t-il véritablement?

D’où vient cette prise de conscience? Pourquoi nos élus se sont-ils penchés subitement sur ce problème que nous dénonçons, avec d’autres associations, depuis de nombreuses années sans être, il faut le reconnaître, véritablement écoutés?

Il ne faut pas se voiler la face, c’est grâce à un homme nommé Dutroux, cet été en Belgique, et au sacrifice de deux petites filles, Julie et Mélissa. Mais comprenons-nous bien, elles nous ont ouvert les yeux, mais ce sont les adultes, la société, qui les a sacrifiées au nom de l’obscurantisme, de la lâcheté, et certainement de la corruption.

N’avons-nous pas été tout d’abord révoltés par l’horreur de leur mort, mortes de faim dans leur prison, avant de prendre conscience de l’autre horreur, celle de la pédophilie et de ses trafics ignobles?

En France, l’opinion publique, bercée par les média et les pouvoirs publics, a voulu se rassurer en donnant en exemple les lois françaises permettant la condamnation de ces actes. S’il est vrai que notre système législatif est l’un des plus répressifs d’Europe, encore faut-il avoir la volonté de l’appliquer, de l’appliquer fermement, et de mettre davantage l’accent sur la prévention.

La pédophilie doit être considérée comme un crime grave et doit être sévèrement puni. Chacun doit en être bien conscient, la lutte contre la pédophilie est une priorité. Mais il est plus facile de voter des lois ou créer des structures que de changer les mentalités. Apprenons à écouter nos enfants et à ne plus mettre au ban de la société les courageuses petites victimes qui osent parler.

La protection des enfants doit passer avant toute autre considération.

En signant le 26 janvier 1990, la Convention Internationale des Droits de l’Enfantadoptée par l’ONU le 20 novembre 1989, la France, comme tous les pays européens, s’est engagée à le faire.

Tous les français, toutes les institutions, devraient aussi s’y engager.

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année dramatique pour les enfants, mais aussi année de la prise de conscience de l’importance et des ravages de la pédophilie, ce crime contre l’enfance. Partout dans le monde, et chez nous en France, des enfants sont victimes de la violence et de la perversité; un congrè de Stockholm a permis d’en prendre la véritable dimension.

une lueur d’espoir: la protection de l’enfance maltraitée est déclarée “Grande Cause Nationale”

Comme le rappelle le slogan de la grande cause nationale, nous sommes tous concernés. Tout le monde doit se mobiliser pour assurer la sécurité des enfants.

A côté de nous, des enfants souffrent, sont en danger, mais les voyons-nous?

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“Si tout le monde bouge, ça bougera”

L’enfant maltraité est “celui qui est victime de violences physiques, d’abus sexuels, de cruauté mentale, de négligences lourdes, ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique”.

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Aide au familles

Cette année encore, les temps forts de l’association furent les rencontres entre les parents qui ont permis à chacun de se sentir moins isolé.

Réunion des parents dont l’assassin de l’enfant n’a pas encore été identifié. Echange sur le vécu des familles, élaboration des actions à entreprendre pour relancer les enquêtes.

Nous souhaitons que toute victime dont l’agresseur est passible de la cour d’assises puisse bénéficier d’une préparation semblable.

Lors de l’accompagnement de familles à un procès, ou malheureusement lors d’un nouvel assassinat ou d’une disparition d’enfant, nous avons été sollicités de nombreuse fois pour apporter notre témoignage dans la presse écrite, à la radio et à la télévision.

. Gardons-nous des excès

Les nombreuses affaires de pédophilie révélées ces derniers temps, la découverte des différents réseaux de ventes de cassettes pornographiques, la personnalité des personnes incriminées, ont de quoi inquiéter les parents que nous sommes.

Sachons donner à nos enfants les conseils de prudence élémentaires et apprenons leur à détecter et à éviter les situations à risque

Mais gardons-nous de leur communiquer notre angoisse et de développer chez eux une image trop négative du monde adulte. Sachons préserver leur enfance et leur innocence.

Soyons vigilants à tout ce qui se passe autour de nous,

Des petites victimes ont également à souffrir de nos certitudes nouvellement acquises : un agresseur sexuel répète ce qu’il a lui-même subi dans son enfance. Le pas est vite franchi pour soupçonner de gestes malveillants envers ses camarades un enfant ayant subi une agression, là où il ne s’agit que d’une banale bagarre entre copains chahuteurs. N’aggravons pas le traumatisme par notre attitude et faisons appel à notre bon sens.

S’il est vrai qu’un fort pourcentage d’agresseurs sexuels a subi des agressions dans son enfance (certains annoncent le chiffre de 60%), il est vrai aussi que dans leur grande majorité les enfants agressés ne deviennent pas à leur tour des agresseurs à l’âge adulte.

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D’autre part, l’association réclame la mise en place d’une politique globale de protection de l’enfant basée pour l’essentiel sur la prévention.

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Pédophilie

Depuis l’été dernier, le thème de la pédophilie est à la mode, tout le monde en parle, les média, le monde politique s’y intéressent, les colloques et les séminaires sur ce thème se multiplient.

Pourtant, ce mot et tout ce qu’il recouvre a longtemps été tabou, personne n’osait même le prononcer, et beaucoup n’en connaissent pas le véritable sens, le confondant souvent avec pédérastie ou homosexualité.

Qui sont les pédophiles?

Ce sont des individus attirés sexuellement par les enfants pré-pubères et même parfois très jeunes.

Au mois d’août 1996, le congrès de Stockholm, en pleine actualité belge, a mis en lumière l’ampleur du problème dans le monde.

Qu’en est-il aujourd’hui?

– on estime à plus d’un million le nombre d’enfants enlevés, achetés, contraints à se prostituer,

– la pornographie infantile se répand sous forme de revues et de vidéos qui banalisent la pédophilie dans le monde entier, aidée par les nouveaux moyens de communication,

– le tourisme sexuel se développe en Asie, en Amérique latine, en Afrique, et aujourd’hui plus près de nous en Europe centrale, et en Europe de l’Est.

– des statistiques canadiennes montrent qu’un pédophile agresse une soixantaine d’enfants en moyenne dans sa vie, et souvent plus de 100.

En France:

– 65000 enfants maltraités par an,

– 5500 enfants victimes d’abus sexuels,

Ces chiffres sont des données officielles, mais combien y-en a-t-il véritablement?

D’où vient cette prise de conscience? Pourquoi nos élus se sont-ils penchés subitement sur ce problème que nous dénonçons, avec d’autres associations, depuis de nombreuses années sans être, il faut le reconnaître, véritablement écoutés?

Il ne faut pas se voiler la face, c’est grâce à un homme nommé Dutroux, cet été en Belgique, et au sacrifice de deux petites filles, Julie et Mélissa. Mais comprenons-nous bien, elles nous ont ouvert les yeux, mais ce sont les adultes, la société, qui les a sacrifiées au nom de l’obscurantisme, de la lâcheté, et certainement de la corruption.

N’avons-nous pas été tout d’abord révoltés par l’horreur de leur mort, mortes de faim dans leur prison, avant de prendre conscience de l’autre horreur, celle de la pédophilie et de ses trafics ignobles?

En France, l’opinion publique, bercée par les média et les pouvoirs publics, a voulu se rassurer en donnant en exemple les lois françaises permettant la condamnation de ces actes. S’il est vrai que notre système législatif est l’un des plus répressifs d’Europe, encore faut-il avoir la volonté de l’appliquer, de l’appliquer fermement, et de mettre davantage l’accent sur la prévention.

La pédophilie doit être considérée comme un crime grave et doit être sévèrement puni. Chacun doit en être bien conscient, la lutte contre la pédophilie est une priorité. Mais il est plus facile de voter des lois ou créer des structures que de changer les mentalités. Apprenons à écouter nos enfants et à ne plus mettre au ban de la société les courageuses petites victimes qui osent parler.

La protection des enfants doit passer avant toute autre considération.

En signant le 26 janvier 1990, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant adoptée par l’ONU le 20 novembre 1989, la France, comme tous les pays européens, s’est engagée à le faire.

Tous les français, toutes les institutions, devraient aussi s’y engager.

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TABOU

Soumission à des pulsions… délinquants sexuels… expression infantile… tendance archaïque naturelle… amour… haine… TABOU… corps sali… enfant déstructuré… crime… pédophilie… culture… interdits… inceste… loi du silence… TABOU… soins… sanctions… TABOU

“- une fille sur 8 et un garçon sur 10 sont victimes d’un abus sexuel avant l’âge de 18 ans,

– une fille sur 25 et un garçon sur 33 déclarent avoir subi un viol ou un inceste,

– un agresseur sur deux est un ami ou une connaissance de la famille,

– 8 fois sur 10 l’enfant est victime d’abus sexuels répétés…

(extraits de Recherche: dossier technique du Ministère de la Solidarité, de la Santé et de la Protection Sociale)

Certains affirment que ces chiffres sont passablement majorés, voire farfelus!

D’autres, dont je suis, pensent qu’ils ne reflètent malheureusement qu’une infime partie de la réalité… le haut de l’iceberg en quelque sorte.

Des interdits de tout genre, psychologiques, culturels, institutionnels, empêchent encore trop souvent la révélation d’agressions de cette nature.

La déviance sexuelle interroge chacun d’entre nous au plus profond de ce moi intime.

Combien sont ceux qui magistrats, avocats,, experts, médecins, policiers, amis ou membres de la famille de la victime n’osent croire à la véracité des dires, et préfèrent nier la parole de l’enfant tant ils sont troublés, tant leurs convictions personnelles et leurs principes sont ébranlés.

A côté des enfants victimes, si fragilisés, si malmenés, relégués à la place d’un objet, il y a aussi les femmes objets, les vieillards objet, les handicapés objet, qui l’espace d’un moment ou bien pendant de longues années ne sont plus appréhendés que comme corps à user, à abuser, à souiller, un corps sali, blessé, cassé à vie.

“Je suis mort”, disait un jeune de 20 ans qui avait été violé depuis l’âge de 4 ans à l’âge de 14 ans à chaque vacances par un directeur de colonie.

Phénomène de société?… Aujourd’hui, je ne sais que répondre, mais le fait est là.

Et puis il y a les abuseurs. Ceux qui nient malgré la multiplicité des preuves, utilisant tous les moyens: pressions, menaces, plaintes, notoriété… pour que Justice ne soit pas rendue. Ceux-là m’effraient.

Ils bénéficient trop souvent de non-lieu, ou de peines de principe, et nous savons que le nombre de leurs victimes ne fera qu’augmenter.

Et puis il y a ceux qui avouent et qui supplient très souvent pour que quelque chose soit fait pour qu’ils ne récidivent pas à leur sortie de prison.

Vaste problème, vaste débat que celui qui touche à la fois à la Justice et à l’éthique, à la liberté individuelle et au respect d’autrui.